Le bonheur, ça s’apprend vraiment ?
Vous avez probablement déjà entendu l’expression « apprendre à être heureux », mais vous êtes-vous déjà demandé si cela était réellement possible ? Dans cet article, nous allons explorer cette idée fascinante. Peut-on réellement maîtriser cet état d’esprit et le cultiver consciemment au quotidien ? Est-ce que certaines techniques ou approches peuvent nous aider à développer notre capacité à être heureux ? Identifiez vos moments heureux Apprendre à être heureux passe avant tout par identifier vos moments de bonheur. Prenez le temps de vous poser et de réfléchir aux instants qui vous ont procuré de la joie dans votre vie. Qu’il s’agisse de moments en famille, entre amis ou seul, il est important de les connaître et d’en identifier les raisons. Une fois ces instants identifiés, essayez de comprendre ce qui les a rendus si agréables. Était-ce la présence de certaines personnes, un lieu particulier ou une activité spécifique ? En comprenant les éléments qui favorisent votre bonheur, vous pourrez plus facilement les reproduire et ainsi apprendre à être heureux. Pour vous aider dans cette démarche, pensez à tenir un journal de gratitude. Chaque jour, notez les moments de bonheur que vous avez vécu. Cela peut être un compliment reçu, un paysage qui vous a émerveillé ou une réussite professionnelle. Prenez le temps de savourer ces instants et de les relire régulièrement pour vous rappeler les sources de votre bonheur. Enfin, n’oubliez pas que le bonheur est contagieux. Entourez-vous de personnes positives et optimistes, qui sauront vous transmettre leur joie de vivre. Partagez vos moments heureux avec eux et apprenez ensemble à cultiver le bonheur au quotidien. Pratiquez la méditation et la pleine conscience façon sri Aurobindo La méditation et la pleine conscience sont des pratiques qui peuvent vous aider à apprendre à être heureux. Sri Aurobindo, un grand philosophe et yogi indien, a développé une approche unique pour cultiver le bonheur intérieur. Voici quelques conseils pour pratiquer la méditation et la pleine conscience à la manière de Sri Aurobindo, qui n’est pas la seule manière mais qui peut être une piste à suivre. Installez-vous confortablement dans un endroit calme, où vous ne serez pas dérangés. Asseyez-vous avec une posture droite, les pieds bien à plat sur le sol et les mains posées sur les cuisses. Fermez les yeux et prenez quelques instants pour vous concentrer sur votre respiration. Observez l’air entrer et sortir de vos narines, sans chercher à le contrôler. Ensuite, tournez votre attention vers vos pensées et vos émotions. Laissez-les simplement être, sans les juger ni chercher à les changer. Toute la réussite de la relaxation réside dans le fait d’accepter vos pensées et vos émotions. Parfois c’est agréable, parfois moins, mais de cela on ne s’en préoccupe pas. Sri Aurobindo recommande d’être pleinement présent et conscient dans chaque action, que ce soit en marchant, en mangeant ou en travaillant. Cette présence d’esprit vous aidera à rester connectés à votre source intérieure de bonheur et de paix. Ce dernier point est le moins évident, pourtant le plus important de cette méditation. Il s’agit de prendre conscience de ce que l’on fait. Comme un acteur va jouer les mots et les mouvements de ces personnages des centaines de fois avant de les intégrer, ils les répètent et en prend conscience. C’est un peu la même logique ici. Vous allez vous redécouvrir en étant attentif à vous ! Discutez avec vos amis Vous êtes-vous déjà demandé si le bonheur pouvait s’apprendre ? Vous pourriez être surpris d’apprendre que la réponse est oui ! Vous pouvez apprendre à être heureux et partager cette découverte avec vos amis. Pour commencer, il est intéressant de noter que le bonheur est une sorte de compétence qui peut être développée au fil du temps. Comme pour toute compétence, cela demande de la pratique et de la patience. Discutez-en avec vos amis et prenez le temps d’échanger sur vos expériences et vos idées pour apprendre à être heureux. Discutez avec vos amis des différentes façons d’aborder la quête du bonheur et soyez ouverts à l’idée que chacun puisse avoir sa propre définition de ce qui le rend heureux. Enfin, il peut être bénéfique de se fixer des objectifs pour favoriser le bonheur. Ayez des conversations avec vos amis sur les objectifs que vous pourriez vous fixer et les actions concrètes que vous pourriez entreprendre pour atteindre ces objectifs. Même les petites étapes comptent dans le processus d’apprentissage du bonheur. Discuter avec vos amis du bonheur et de la manière de l’apprendre peut être une expérience enrichissante pour tous. Cela vous permet de vous soutenir mutuellement et de grandir ensemble, avancer sur la compréhension de vous-même et de l’être humain. Fixez vous des objectifs réalisables et stimulants Il est important de viser des buts en fonction de ce que vous voulez et aimez. Faites en sorte qu’ils soient atteignables c’est-à-dire qu’ils dépendent de vos efforts. Lorsque vous fixez vos objectifs, assurez-vous qu’ils soient spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporellement définis (SMART). Utilisez cette méthode pour clarifier ce que vous voulez accomplir et comment vous pouvez y parvenir. Cela vous aidera à rester concentrés et à mieux apprendre à être heureux. Ne sous-estimez pas la puissance des petits objectifs. Les petites victoires ont un impact significatif sur votre bonheur. Elles renforcent votre confiance en vous et vous motivent à poursuivre vos efforts. Comme un sportif, l’entraînement portera ses fruits et vous progresserez. Sachez également que la réussite ne se limite pas à l’atteinte de vos objectifs. Appréciez les efforts que vous déployez pour les atteindre et les leçons que vous tirez de chaque étape. Cela vous permettra de cultiver une attitude positive et de vous sentir heureux, même si vous ne parvenez pas à atteindre tous vos objectifs. Enfin, pour apprendre à être heureux, il est essentiel d’être indulgent envers vous-même. Si vous ne parvenez pas à atteindre un objectif, ne vous blâmez pas. Au lieu de cela, questionnez-vous pour comprendre ce qui n’a pas fonctionné. Et tant que vous ne comprenez pas, c’es que la situation n’est
Le LABO du « ça va ça va » en deux films
Nous sommes en 2016, je rencontre deux metteurs en scène pour jouer dans une pièce de Denis Kelly, Oussama, ce Héros. Lors de la première rencontre, nous parlons surtout de philosophie. C’est délicieux pour moi. La pièce aussi est formidable. Elle pose la question du fanatisme dans les milieux populaires et D.Kelly fait des cadeaux aux comédiens tellement les personnages sont riches et fouillés. Le soir même, ils me rappellent : « tu es libre demain ? ». Le lendemain me voilà face à quatre personnes : c’est le début de deux ans de vie de troupe. Dès ce premier jour de répétition j’ai découvert le « ça va ça va ». Il s’agissait pour tous les jours de répétition et de représentation de commencer par se donner les uns aux autres nos météos intérieures. Le but est que chacun puisse donner son état de forme, son état émotionnel et ce qu’il a envie de partager. Ceci permet aux autres d’avoir des indications pour comprendre l’autre et de travailler avec lui. Par exemple, si un partenaire nous apprend qu’il est en super forme, alors on sait que ce jour-là on va pouvoir pousser le curseur de l’énergie très haut. A l’inverse, si on sait qu’un autre a passé une mauvaise nuit, que sa fille est malade et qu’il n’a pas eu le temps de prendre son petit déjeuner, alors on va prendre soin de lui et voir comment il évolue dans la journée. Les bénéfices sont énormes. Avec un « ça va ça va », nous pouvons nous connecter les uns avec les autres, prendre soin de nous et créer un espace de confiance. Le LABO du « ça va ça va » porte ce nom. C’est une symbolique bien sûr, mais avant tout c’est un état d’esprit.
The Master, Un film qui inspire le LABO du « ça va ça va »
Nous sommes en 2016, je rencontre deux metteurs en scène pour jouer dans une pièce de Denis Kelly, Oussama, ce Héros. Lors de la première rencontre, nous parlons surtout de philosophie. C’est délicieux pour moi. La pièce aussi est formidable. Elle pose la question du fanatisme dans les milieux populaires et D.Kelly fait des cadeaux aux comédiens tellement les personnages sont riches et fouillés. Le soir même, ils me rappellent : « tu es libre demain ? ». Le lendemain me voilà face à quatre personnes : c’est le début de deux ans de vie de troupe. Dès ce premier jour de répétition j’ai découvert le « ça va ça va ». Il s’agissait pour tous les jours de répétition et de représentation de commencer par se donner les uns aux autres nos météos intérieures. Le but est que chacun puisse donner son état de forme, son état émotionnel et ce qu’il a envie de partager. Ceci permet aux autres d’avoir des indications pour comprendre l’autre et de travailler avec lui. Par exemple, si un partenaire nous apprend qu’il est en super forme, alors on sait que ce jour-là on va pouvoir pousser le curseur de l’énergie très haut. A l’inverse, si on sait qu’un autre a passé une mauvaise nuit, que sa fille est malade et qu’il n’a pas eu le temps de prendre son petit déjeuner, alors on va prendre soin de lui et voir comment il évolue dans la journée. Les bénéfices sont énormes. Avec un « ça va ça va », nous pouvons nous connecter les uns avec les autres, prendre soin de nous et créer un espace de confiance. Le LABO du « ça va ça va » porte ce nom. C’est une symbolique bien sûr, mais avant tout c’est un état d’esprit.
L’Origine du « ça va ça va », premier niveau de lecture
Nous sommes en 2016, je rencontre deux metteurs en scène pour jouer dans une pièce de Denis Kelly, Oussama, ce Héros. Lors de la première rencontre, nous parlons surtout de philosophie. C’est délicieux pour moi. La pièce aussi est formidable. Elle pose la question du fanatisme dans les milieux populaires et D.Kelly fait des cadeaux aux comédiens tellement les personnages sont riches et fouillés. Le soir même, ils me rappellent : « tu es libre demain ? ». Le lendemain me voilà face à quatre personnes : c’est le début de deux ans de vie de troupe. Dès ce premier jour de répétition j’ai découvert le « ça va ça va ». Il s’agissait pour tous les jours de répétition et de représentation de commencer par se donner les uns aux autres nos météos intérieures. Le but est que chacun puisse donner son état de forme, son état émotionnel et ce qu’il a envie de partager. Ceci permet aux autres d’avoir des indications pour comprendre l’autre et de travailler avec lui. Par exemple, si un partenaire nous apprend qu’il est en super forme, alors on sait que ce jour-là on va pouvoir pousser le curseur de l’énergie très haut. A l’inverse, si on sait qu’un autre a passé une mauvaise nuit, que sa fille est malade et qu’il n’a pas eu le temps de prendre son petit déjeuner, alors on va prendre soin de lui et voir comment il évolue dans la journée. Les bénéfices sont énormes. Avec un « ça va ça va », nous pouvons nous connecter les uns avec les autres, prendre soin de nous et créer un espace de confiance. Le LABO du « ça va ça va » porte ce nom. C’est une symbolique bien sûr, mais avant tout c’est un état d’esprit.
Le Salon Light and Building m’a éclairé !
C’est ma deuxième semaine de travail pour la société Lod’air et le président de cette société qui vient de me recruter m’amène dans ses bagages pour aller animer le salon Light and Building de Francfort. Il s’agit du plus grand salon du luminaire en Europe. Il a lieu tous les deux ans. Nous serons tous les deux au salon les deux premiers jours et ensuite des chargés d’affaires nous rejoindrons pour nous seconder. Le vol aller est prévu le samedi en fin d’après-midi au départ de Lyon. Au moment d’embarquer, Olivier se fait rembarrer parce qu’il a oublié ses papiers d’identité. Il a l’habitude d’effectuer des vols en France et jamais on ne lui demande ses papiers. La porte vitrée qui sépare les embarqués de ceux qui restent à quai est fermée. Il me crie à travers la fenêtre : « Vas-y, vas-y ! je t’appelle quand tu arrives. ». Ce n’est donc pas dans ses bagages que je suis mais pardonnez-moi l’expression : seul avec ma bite et mon couteau. A l’arrivée, il m’apprend qu’il ne pourra me rejoindre que le lendemain matin vers 11h. Il me donne la mission d’ouvrir le stand au salon. Par chance, j’aime l’aventure et je vis ce moment comme tel. Le lendemain, j’ouvre seul notre stand. Je discute avec des gens, je suis souriant et tout se passe pour le mieux. Il faut dire que le produit que nous exposions me plaisait et que les gens étaient curieux d’en savoir davantage. Pendant cette semaine, nous avons eu l’occasion d’échanger ensemble. En tant que PDG il est très pris. Toutefois, dans ces moments d’échanges, j’ai rencontré un être humain avec lequel je partageais quelque chose que j’ignorais alors. Un état d’esprit entrepreneurial. Il est beaucoup plus averti que moi. Il se donne énormément pour son entreprise et rencontre un très beau succès. Le salon s’est très bien déroulé et je pense avoir été un des seuls interlocuteurs avec lequel Olivier a pu avoir des discussions authentiques. Pour ses autres discussions, je pense qu’il a eu ce qu’il venait chercher : des discussions pour faire fructifier son business.A notre retour, je me suis retrouvé assis à mon bureau face à mes deux ou trois écrans, des très longs temps morts, trop de café, trop peu d’interactions, pas de missions. Je ne voyais plus Olivier que pour le Business. Je suis parti à la fin de ma période d’essai. J’ai perdu la possibilité d’avoir des indemnités chômage. Je me suis retrouvé avec peu de choses, financièrement parlant, mais je savais deux choses : j’ai besoin de partager avec d’autres êtres humains et, je suis animé par quelque chose de plus grand que moi. Au LABO du « ça va, ça va », il y a cette émulation collective et l’humilité par rapport au fait que nos ambitions, projets ou objectifs nous dépassent en tant qu’individus.