Le Salon Light and Building m’a éclairé !

C’est ma deuxième semaine de travail pour la société Lod’air et le président de cette société qui vient de me recruter m’amène dans ses bagages pour aller animer le salon Light and Building de Francfort. Il s’agit du plus grand salon du luminaire en Europe. Il a lieu tous les deux ans. Nous serons tous les deux au salon les deux premiers jours et ensuite des chargés d’affaires nous rejoindrons pour nous seconder.

Le vol aller est prévu le samedi en fin d’après-midi au départ de Lyon. Au moment d’embarquer, Olivier se fait rembarrer parce qu’il a oublié ses papiers d’identité. Il a l’habitude d’effectuer des vols en France et jamais on ne lui demande ses papiers. La porte vitrée qui sépare les embarqués de ceux qui restent à quai est fermée. Il me crie à travers la fenêtre : « Vas-y, vas-y ! je t’appelle quand tu arrives. ». Ce n’est donc pas dans ses bagages que je suis mais pardonnez-moi l’expression : seul avec ma bite et mon couteau.

A l’arrivée, il m’apprend qu’il ne pourra me rejoindre que le lendemain matin vers 11h. Il me donne la mission d’ouvrir le stand au salon. Par chance, j’aime l’aventure et je vis ce moment comme tel. Le lendemain, j’ouvre seul notre stand. Je discute avec des gens, je suis souriant et tout se passe pour le mieux. Il faut dire que le produit que nous exposions me plaisait et que les gens étaient curieux d’en savoir davantage.

Pendant cette semaine, nous avons eu l’occasion d’échanger ensemble. En tant que PDG il est très pris. Toutefois, dans ces moments d’échanges, j’ai rencontré un être humain avec lequel je partageais quelque chose que j’ignorais alors. Un état d’esprit entrepreneurial. Il est beaucoup plus averti que moi. Il se donne énormément pour son entreprise et rencontre un très beau succès.

Le salon s’est très bien déroulé et je pense avoir été un des seuls interlocuteurs avec lequel Olivier a pu avoir des discussions authentiques. Pour ses autres discussions, je pense qu’il a eu ce qu’il venait chercher : des discussions pour faire fructifier son business.
A notre retour, je me suis retrouvé assis à mon bureau face à mes deux ou trois écrans, des très longs temps morts, trop de café, trop peu d’interactions, pas de missions. Je ne voyais plus Olivier que pour le Business. Je suis parti à la fin de ma période d’essai.

J’ai perdu la possibilité d’avoir des indemnités chômage. Je me suis retrouvé avec peu de choses, financièrement parlant, mais je savais deux choses : j’ai besoin de partager avec d’autres êtres humains et, je suis animé par quelque chose de plus grand que moi.

Au LABO du « ça va, ça va », il y a cette émulation collective et l’humilité par rapport au fait que nos ambitions, projets ou objectifs nous dépassent en tant qu’individus.

Se libérer et progresser avec des ateliers théâtre, philo et rugby.

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